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15 octobre 2018 à 22:59

La première renoue avec la victoire

La première renoue avec la victoire   ENTENTE SPORTIVE USSELLOISE·LUNDI 15 OCTOBRE 2018 L’équipe fanion se déplaçait samedi soir à l’US Dorachonne en coupe Nouvelle-Aquitaine, équipe de D2 de Haute-Vienne.

Remplaçants : Maxime, Mathieu, Miguel, Pascal Et après un bon petit voyage de plus de 2 heures, un passage pour certains au bar, puis un petit basket, le match peut commencer sous les coups de 20h. Et les Ussellois, impliqués dès l’entame, prennent tout de suite l’ascendant sur leurs adversaires. Il faut attendre un quart d’heure de jeu peut-être avec de les voir ouvrir le score. Célian hérite d’un ballon près de la surface, crochète le défenseur puis tire du gauche un peu en déséquilibre. Sa frappe, pourtant anodine, fait trembler les filets (enfin “trembler” est un bien grand mot, “vibrer très légèrement” serait plus approprié), suite à une erreur de mains du gardien : 0-1 ! Les Ussellois sont déterminés à plier l’affaire le plus vite possible, et Benoit double la mise sur une frappe puissante, contrée par un défenseur : 0-2 ! L’équipe est sérieuse défensivement et efficace offensivement et, pendant qu’Amath se trimballe toute la première période avec un short avec les coutures et l’étiquette à l’extérieur (il paraît que “c’est tendance à Egletons”), Guillaume, après un bon service de Florent, marque (du gauche, précision importante) après une belle incursion dans la surface. 0-3 à la mi-temps, malgré une tête d’Amath sur le poteau.  

Le Dorat s'appelait primitivement Scotorum du nom des missionnaires écossais qui vers l'an 950 y construisirent ou probablement reconstruisirent, une église dédiée à saint Michel. Ce n'est qu'une vingtaine d'années plus tard que Boson Ier le Vieux, premier comte de la Marche, fonda, près de Saint-Michel, une chapelle Saint-Pierre et le chapitre du Dorat, comptant de 20 chanoines illustré au xie siècle par Israël et Théobald devenus les saints protecteurs du Dorat. La collégiale fut reconstruite après l'incendie de l'an 1060 ; le grand clocher, surmonté de l'ange doré ne fut achevé qu'au début du xiiie siècle. Les comtes de la Marche avaient dès cette époque un château au Dorat ; il était situé au point le plus élevé de la ville. Vers le milieu du xie siècle, ils bâtirent un très important château fort, en dehors de la ville ; château qui fut détruit au cours des guerres de Religion ; un jardin public en recouvre actuellement les ruines. Un Moyen Âge turbulent En août 1356, l'armée du Prince Noir s'empara du Dorat. C'est elle qui, remontant vers Poitiers, y livra quelques jours après la bataille où le roi Jean le Bon fut fait prisonnier et le comte de la Marche tué. Le roi Charles V reprit possession de la Marche en 1370, mais en 1405, Le Dorat tomba de nouveau aux mains des Anglais. La garnison du château commettant de nombreuses exactions dans la ville et dans le pays, le sénéchal de la Marche dut en 1423 promettre mille écus d'or à son commandant pour qu'il évacue la région. L'année suivante, pour se mettre à l'abri de nouvelles invasions, l'abbé du Dorat, Guillaume l'Hermite, entreprit la construction de fortifications tout autour de la ville. Les églises Saint-Michel et Saint-Pierre furent incluses dans les fortifications et une tour de défense fut même construite sur l'une des chapelles de l'église Saint-Pierre. En avril 1466, le roi Louis XI confirma le droit de l'abbé et du chapitre de Saint-Pierre accordé par ses prédécesseurs3. Des guerres de religions destructrices Les guerres de religion n'épargnèrent pas Le Dorat. Le 2 novembre 1567, après un siège de trois jours, la ville fut prise par une troupe de 15 000 huguenots sous les ordres du seigneur de Saint-Cyr âgé de 83 ans. Quatre cents hommes furent tués et 3 600 livres de rançon durent être versées ; le pillage dura quatre jours, l'église fut saccagée, de nombreuses reliques et ornements brûlés, les orgues et statues détruites. Les passages de troupes, rançonnements et exactions de toutes sortes se poursuivirent jusqu'au milieu du xviie siècle : en 1576, ce fut l'armée de l'amiral Gaspard II de Coligny, celle de la Ligue en 1576 et encore en 1585 ; cette année-là, l'insécurité était telle que la grande foire annuelle du jeudi de la Fête-Dieu dut se tenir dans le cimetière en dehors de la ville dont les portes étaient prudemment fermées. Le 5 mai 1589, une armée de 4 000 hommes, envoyée par le roi Henri III de France et commandée par le duc de Montpensier, reprit après quelques coups de canons, le château du Dorat occupé depuis plusieurs années par les Ligueurs. Montpensier accorda aussitôt aux Dorachons la permission de raser cette forteresse, dont la présence était pour eux la cause de continuels tracas. Cela n'empêcha pas les Ligueurs de revenir assiéger Le Dorat en 1591, mais sans succès. Par écrit du roi Charles IX de France du 1er janvier 1561, Le Dorat fut désigné comme chef-lieu judiciaire et capitale de la Basse-Marche qui était composée de sept châtellenies. Elle s'étendait sur 111 paroisses, dont 27 dans le département actuel de la Vienne, 19 en Charente et deux en Creuse. Un autre édit de 1572 créait un siège secondaire à Bellac pour les châtellenies de Bellac, Rancon et Champagnac-la-Rivière (en tout 21 paroisses) qui se trouvaient régies par le droit écrit, tandis que les quatre autres châtellenies étaient soumises au droit coutumier. Ce nouvel édit, pour attester la suprématie du Dorat, spécifiait que le lieutenant général pourrait aller tenir les plaids de Bellac une ou deux fois chaque année. Le prétoire de la sénéchaussée du Dorat fut installé en 1572 dans l'ancienne église Saint-Michel. Cette église se trouvait à l'emplacement actuel des parloirs du carmel. L’assassinat de Claude de La Pouge Vers la mi-avril 1578, le désordre était à son comble au Dorat. Deux dames firent venir trois soldats de Montmorillon afin de se venger des mauvais traitements que leur infligeaient leurs maris. Arrivés au Dorat, ces soldats cherchèrent querelle à Jacques Brujas, lieutenant particulier. Le greffier Jari, indigné, les blâma et frappa l’un d’eux. Jari tomba immédiatement sous les coups. Brujas cria au meurtre par les fenêtres. Plusieurs habitants accoururent. L’un d’eux fut frappé d’un coup de coutelas, sans en être tué. La foule poursuivit les soldats qui allèrent se réfugier chez le lieutenant-général Claude de la Pouge. Arrivé devant sa porte, la foule le somma de livrer les soldats à la justice. Mais le lieutenant-général refusa. Alors, commença le siège de la maison. Les soldats se défendirent à coups d’arquebuse et de mousquet, tuant sept ou huit assiégeants. Les habitants demandèrent du secours à Léonard Feydeau, lieutenant du siège particulier de Bellac et beau-frère de Brujas. Il envoya cent arquebusiers. Les assiégés se défendirent pendant plusieurs jours. Manquant de munitions et de vivres, ils finirent par se rendre. Les trois soldats furent massacrés et l’hôtel du lieutenant fut livré au pillage. Claude de La Pouge chercha refuge dans une maison voisine. Mais il ne tarda pas à être dénoncé par le maître de logis. Le lieutenant-général fut aussitôt atteint de plusieurs coups de hallebarde. Il se défendit, et finit par succomber dans une lutte inégale. Son corps fut défenestré. Le lendemain, il fut enterré au cimetière de l’Hozanne. Le parlement déclara tous les officiers du Dorat et de Bellac interdits de leurs offices. Le Dorat, cité toujours religieuse En 1624, trois religieuses bénédictines de la Trinité de Poitiers vinrent fonder une maison au Dorat. Parmi elles se trouvait Catherine Pidoux, fille de Jean Pidoux et tante de Jean de La Fontaine. En 1656 elle contribuait à l'ouverture, dans leur maison, d'une école publique et gratuite de filles qui fonctionna jusqu'à l'incarcération en 1792 des 22 religieuses de ce couvent. Elle mourut en 1662 âgée de 66 ans. Après la Révolution, un petit séminaire, qui devint très brillant, s'installa dans le local des anciennes religieuses, mais dut se disperser après la loi du 9 décembre1905, portant séparation de l'Église et de l'État. Cependant, dès 1910, un lycée de jeunes filles vint prendre la relève et perpétue encore de nos jours, et dans la même maison, la fondation en 1656 de sœur Pidoux. xviiie siècle Au xviiie siècle, la haute société dorachonne, composée surtout de robins, qui avaient étudié dans les universités de Poitiers, Paris ou Montpellier, participa au mouvement des idées. En 1782, fut créée au Dorat une loge maçonnique, dite Loge des Amis réunis. Aujourd’hui encore, la mairie du Dorat possède une collection de l’Encyclopédie de Diderot. En 1783, la musique de Pergolèse y était jouée. Le 14 juillet 1790 y fut un jour de liesse. La Garde nationale défila musique en tête, redingote bleue et culotte blanche, par les rues de la ville. Son commandant en chef était Jacques, marquis du Theil, qui devait émigrer l’année suivante. Mais, dans l’ensemble, les notables avaient épousé les idées nouvelles. En 1792, chaque famille envoya ceux de ses fils en âge de porter les armes combattre à la frontière. Ils y servirent comme officiers, les plus jeunes d’entre eux comme soldats. Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795. En deuxième période, les Ussellois gèrent jusqu’à se relâcher un peu. Et pendant que la B martyrise Beynat, ils inscrivent tout de même un 4ème but par un cavalier, qui surgit hors de la nuit, court vers l’aventure au galop, son nom, il le signe à la pointe de son pied, d’un Z qui veut dire Zale. 0-4 ! L’ESU a encore des opportunités pour aggraver le score, notamment par Damien ou Kévin, mais sans succès. La fin du match est beaucoup plus brouillonne côté Ussel, les jaunes sont bousculés, se prennent le bec inutilement, et les locaux en profitent pour sauver l’honneur en inscrivant 2 pions en fin de match. Ca ne fait pas rire Jean-Michel Tricote et c’est normal, mais Ussel s’impose finalement 4-2 et verra le tour suivant, au terme d’un match maîtrisé jusqu’au milieu de deuxième période.

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